Un temps à «cartes postales»
Voilà, ma dernière chronique dans le magazine encore! est parue le dimanche 8 décembre 2024. Une soixantaine de vins y ont défilé, dans chaque édition, depuis huit ans. On les retrouve sur ce site…
Désormais, je ferai ce qu’il me plaît, et rien d’autre. D’un œil, je suivrai encore quelques dossiers, comme celui des appellations vaudoises, pour autant qu’il y ait quelque chose à en dire! Et je posterai quelques cartes postales, comme celle-ci d’un beau domaine de Toscane.
En un peu plus de 50 ans de carrière de journaliste tous terrains, j’aurais participé activement à la grande diversité de la presse papier romande et à sa raréfaction comme peau de chagrin, aux espoirs pour les grands vins de garde puis à la diversification en produits de consommation courante, y compris le «vin sans alcool» sur le modèle d’une «musique sans note». Mais si c’est cela qui sauvera la plante ornementale vigne dont ne peuvent se passer nos paysages…
Le numéro du 1er mai 2024 de l’édition en français de Hôtellerie & Gastronomie Hebdo restera un «collector»: j’en fis la Une, avec l’amorce d’un reportage sur l’œnotourisme en Valais, et, à l’intérieur, un papier sur le vignoble de l’Alto Piemonte (ici, un dossier complet).
Mais pourquoi parler de Novare, la capitale du gorgonzola? En cette année, je me suis rapproché des villes européennes du vin 2024! L’occasion de découvrir une région viticole méconnue que j’apprécie. Et qui recouvre aussi l’aile est du Piémont, celle du timorasso de Derthona, le futur «Barolo Bianco». Dans un monde en pleine mutation en Italie aussi, un blanc peut en cacher un autre: l’erbaluce, jalousement défendu à Caluso, participe à cet avenir… Et l’on constate sur place que le nebbiolo peut donner d’agréables rosés vifs et des bulles affriolantes aussi!
Coup de pub, enfin, pour les deux livres que j’ai écrits, sur les vins suisses. Sur le site vitisphère.com, ma consœur Sharon Nagel a écrit «Pierre Thomas s’est donné comme mission d’aider et d’encourager les curieux à pousser la porte des caves aux quatre coins du pays. Entre histoire avec un grand H et familiale, il fait la part belle aux domaines en bio et biodynamie, aux femmes et aux jeunes, le tout dans une vision prospective qui positionne clairement la Suisse et ses vins dans un monde contemporain et d’avenir.»
Et c’est toujours le bon moment pour découvrir ma ville, Lausanne, en lecture (avec les textes de deux de mes amis) puis à pied. Les deux livres en sont à leur 2ème édition.
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Pierre Thomas ©thomasvino.ch